La participation
Depuis l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) la participation de l’enfant’ fait l’objet d’un flot croissant d’initiatives.
Les administrations, les Nations Unies, les ONG, les associations et même les écoles ont commencé à explorer la consultation, participation. Des débats ont lieu sur le degré à accorder à la participation, ainsi que sur la question de savoir si la participation est un moyen essentiel de réaliser la promotion et la protection des droits de l’enfant. En dernière analyse, même des adultes totalement favorables au principe de permettre aux enfants d’exprimer leurs points de vue peuvent se trouver mal à l’aise face aux modes, aux instruments et aux implications liés à la mise en pratique de ce principe. En fait, les enfants eux-mêmes ressentent fréquemment des sentiments de gêne semblables. Écouter les enfants et prendre en considération ce qu’ils ont à dire, tel est l’enjeu.
L’idée de participation lancée dans la CDE requiert de profonds changements des comportements culturels à l’égard des enfants, encore plus en Afrique qu’ailleurs. Reconnaître que les enfants ont des droits ne signifie pas que les adultes n’aient plus de responsabilités envers eux. Au contraire, les enfants ne peuvent ni ne doivent être laissés seuls dans la lutte indispensable pour obtenir le respect de leurs droits. Ce qui est sous-entendu dans la CDE et dans sa philosophie de respect de la dignité des enfants, est que les adultes doivent apprendre à collaborer plus étroitement avec les enfants pour les aider à construire leur existence, à élaborer des stratégies de changement, et à exercer leurs droits.
Depuis l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) la participation de l’enfant’ fait l’objet d’un flot croissant d’initiatives.
Les administrations, les Nations Unies, les ONG, les associations et même les écoles ont commencé à explorer la consultation, participation.
Des débats ont lieu sur le degré à accorder à la participation, ainsi que sur la question de savoir si la participation est un moyen essentiel de réaliser la promotion et la protection des droits de l’enfant.
En dernière analyse, même des adultes totalement favorables au principe de permettre aux enfants d’exprimer leurs points de vue peuvent se trouver mal à l’aise face aux modes, aux instruments et aux implications liés à la mise en pratique de ce principe. En fait, les enfants eux-mêmes ressentent fréquemment des sentiments de gêne semblables.
Écouter les enfants et prendre en considération ce qu’ils ont à dire, tel est l’enjeu.
L’idée de participation lancée dans la CDE requiert de profonds changements des comportements culturels à l’égard des enfants, encore plus en Afrique qu’ailleurs.
Reconnaître que les enfants ont des droits ne signifie pas que les adultes n’aient plus de responsabilités envers eux. Au contraire, les enfants ne peuvent ni ne doivent être laissés seuls dans la lutte indispensable pour obtenir le respect de leurs droits. Ce qui est sous-entendu dans la CDE et dans sa philosophie de respect de la dignité des enfants, est que les adultes doivent apprendre à collaborer plus étroitement avec les enfants pour les aider à construire leur existence, à élaborer des stratégies de changement, et à exercer leurs droits.
Les arguments fréquemment avances pour s’opposer à la participation des enfants
- Les enfants sont dépourvus des capacités et d’expérience nécessaires
- Les enfants doivent maitriser leurs devoirs avant de se voir accorder des droits
- Donner aux enfants le droit d’être entendu les privera de leur enfance
- Cela entraînera un manque de respect envers les parents et les adultes
Or l’expérience et des études ont prouvé que les enfants peuvent participer avec succès:
- À la recherche ;
- Au contrôle de leur santé et à des décisions à cet égard ;
- À la gestion de leurs institutions, écoles ;
- À l’évaluation des services qui leur sont proposés
- À la représentation de leurs pairs ;
- À la défense d’une cause ;
- À la conception, à la gestion, au suivi et à l’évaluation d’un projet ;
- Aux campagnes et aux actions de soutien et de sensibilisation;
- À des activités d’analyse et d’élaboration des politiques;
- À la publicité et à l’utilisation des médias;
- À des conférences…
En réalité on peut mettre les enfants à contribution dans tout cadre institutionnel avec lequel ils sont en contact : l’école, les maisons, les médias, les organismes d’aide à l’enfance, les services pour la jeunesse, les lieux de travail, les services sanitaires.
Ils sont capables de participer à tous les niveaux, de la famille à la communauté locale et à la scène internationale.
Ma’Nathan fait valoir la voix des enfants et des jeunes.
Ma’Nathan organise tous les ans le programme académique Star Kids Afrique, dont l’objectif majeur est de promouvoir la participation de l’enfant dans la promotion et la protection de ses droits, dans son développement et son autonomie. L’occasion de donner la parole à celles et ceux qui sont directement concernés par cette opportunité, les enfants et les adolescents majoritairement issus de groupes défavorisés.
Ce n’est pas tout !
Ma’Nathan travaille avec les enfants et les adolescents, considérés en tant que partenaires, favorisant ainsi la collaboration sur des programme qui interpelle sur la nécessité de respecter le droit des enfants à être écoutés et impliqués. Nous considérons ce droit comme un moyen de promouvoir et de protéger leurs autres droits. Il s’agit pour nous d’un processus continus fondés sur le dialogue entre enfants et adultes, mais aussi entre enfants; sur le respect mutuel et le droit pour chaque enfant à une information explicite et adaptée, ils comprennent de quoi relève le projet, à quoi il sert, et leur rôle dans son déroulement, ils se retrouvent ainsi au cœur du système et pleinement impliqués dans les initiatives visant leur plein épanouissement leur développement et leur autonomie.
Pendant la réalisation du programme Star Kids Afrique, Nous tenons compte de l’influence significative qu’ont les enfants entre eux
Nous l’inscrivons dans une démarche caractérisée par un dialogue ininterrompu entre les enfants et avec l’ensemble des adultes de notre système de protection, au regard des décisions et des actions prises à leur égard.
Star Kids Afrique c’est aussi la promotion de l’Auto-plaidoyer
Un processus qui permet aux enfants d’agir en leurs noms pour affronter des problèmes qu’ils considèrent comme importants.
- Les problèmes sont définis par les enfants eux-mêmes;
- Le rôle des adultes est d’aider, non de diriger;
- Le processus est contrôlé par les enfants.
L’objectif ultime de notre démarche est de réussir à construire dans l’environnement familial et social de l’enfant, de même qu’au sein des institutions du système de protection, une culture de participation de l’enfant.
Star Kids Afrique est une opportunité porteuse pour promouvoir et appliquer le droit de l’enfant à la participation.
Lors de nos Ateliers d’expression et d’échanges, en réponse à la question
« Pourquoi les enfants veulent être associés aux questions qui les concernent ? »
Ils ont répondu…
- Ils pensent avoir à certains moments, une meilleure analyse que les adultes
- Cela leur fournit de nouvelles compétences
- Cela renforce leur estime de soi
- Cela les aide à lutter contre le sentiment d’impuissance
- Cela leur permet de s’attaquer les violations et abus commis à leurs encontre
- Ils ont beaucoup de choses à dire
- Ils pensent que les adultes se trompent souvent
- Ils considèrent que leur contribution pourrait mener à de meilleures décisions
- Ils considèrent qu’il est juste de les écouter lorsqu’il s’agit de leur vie
- Ils veulent contribuer à un monde meilleur
- Cela donne la possibilité de rencontrer d’autres enfants de milieux et d’âges différents, possédant une expérience diverse